selon un François Hollande outragé et un chœur de ministres cardiaques de scandale, Nicolas Sarkozy, cette "racaille d'État"
ce "dealer", ce "voyou", ce "pervers"
ce profanateur de la morale, du droit et des institutions aurait dû se comporter avec la dignité sereine qui sied à un ancien Président de la République
un Président qui a connu tous les honneurs:
- expédié de l'Élysée par la porte de service, comme un livreur de pizzas, le jour de la passation des pouvoirs
- honni pour crime d'"Héritage" le 7 mai 2012
- talonné, empoigné, épluché par un commando de juges en session permanente depuis 2 ans
- épinglé comme une liste de courses sur le mur des cons du Syndicat de la Magistrature
- branché depuis 6 mois sur toutes les oreilles, matin midi et soir, avocat compris
- plumé de toute intimité, abreuvé d'injures, diffusé en boucle sur la place publique sur fond de vomissements et de cris d'horreur
- lancé et renvoyé comme une balle de ping-pong au cours de ces écoutes-loisirs qui font mourir de rire les ministres de François Hollande
bref
ils ont raison
Nicolas Sarkozy aurait dû garder un silence pudique, subir avec grâce le sort exceptionnel qui lui est réservé et s'aplatir poliment sous les talons célestes des anges de l'Élysée
quand on a un contrat sur la tête, on doit le respecter